Gustave ROUD

 

(1897-1976). Poète et photographe né à Saint-Légier au-dessus de Vevey. Il vit dès 1908 avec ses parents à Carrouge (Vaud), dans la ferme familiale, où il passera toute sa vie en compagnie de sa sœur Madeleine.

Licence en lettres à l’Université de Lausanne.

Il traduit Hölderlin, Novalis, Rilke. Aux côtés de Ramuz, il collabore au journal Aujourd’hui. Son premier livre, Adieu, paraît en 1927 aux éd. Au Verseau. Il est suivi de Petit traité de la marche en plaine (Mermod, 1932). Requiem paraît en 1967 chez Payot.

Son œuvre héroïse les paysans et magnifie la nature, qu’il s’agisse de ses poèmes, de ses photographies ou de son Journal tenu de 1916 jusque dans les années 1970. Elle influence nombre de poètes suisses romands, dont Maurice Chappaz, Philippe Jaccottet, Jacques Chessex. Poésie/Gallimard réédite en 2002 Air de la solitude (Mermod, 1945) avec une préface de Philippe Jaccottet. La même année, Gallimard publie sa Correspondance 1942-1976 avec Philippe Jaccottet.

 

Choix bibliographique 

  • Petit traité de la marche en plaine (Éditions Fario, 2019) 

  • Journal, éd. Philippe Jaccottet, (Bertil Galland, 1982) 

  • Air de la solitude et autres écrits (Poésie/Gallimard, 2002)

  • Philippe Jaccottet – Gustave Roud, Correspondance 1942-1976, éd. José-Flore Tappy (Gallimard, 2002)

  • Terre d’ombres : Gustave Roud, itinéraire photographique, 1915-1965 (Slatkine, 2002)

  • Journal, Carnets, cahiers et feuillets, 1916-1971 (Empreintes, 2004)

 

Participation à la revue

  • N° 43 : Amiel & Co / Supplément aux notes